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Mexico: la réconciliation .....

8 mars 2024

14 ANS APRES.........

8 MARS 2024.........ça fait un bail quand même ! il s'est passé tant de choses depuis ! 

Grand-mère de deux charmants bambins qui mériteraient qu'on leur dédie un roman et individualisé de surcroit. Une vie qui s'organise de plus en plus en solo, une fois la prise de conscience de LA MEPRISE et de L'ERREUR, une fois éloignés les personnages toxiques et handicapés du coeur. Une retraite bien méritée donc qui  est toutefois encore très obstruée et empêchée par un parasitage familial très invasif ( mais je me soigne !! lol!)

Pourquoi cette suite ? Relues rapidement en diagonale les deux pages écrites il y a 14 ans , lors d'intentions louables de retrouver le Mexique et comme l'indiquait le titre, d'y retrouver la réconciliation, le goût du bonheur. Aujourd'hui, je veux écrire mon Mexique pour la mémoire, pour quelques instants proustiens provoqués par les photos qui me plongent encore aisément dans un  temps heureusement non révolu.

Mais pas que........je veux écrire tout court et j'emprunterai les chemins de traverse, je ferai l'école buissonnière.....A l'heure où, malheureusement je ne trouve plus l'écoute et moins encore le partage espérés et attendus, je veux confier à la page blanche certains de mes états d'âme, plus ou moins heureux ou malheureux.

Un contrat de lecture ? sûrement pas, non plus! je veux simplement pouvoir convoquer, au fil des possibilités de chaque jour, soit l'actualité, soit une rêverie suggérée par une image, une photo et fixer ( pour la postérité?) les ressentis, les émotions. Le Mexique, j'y reviendrai par épisode, parce que c'est l'évocation répétée de ce Mexique et qui s'invite comme autant de fenêtres ouvertes sur des moments d'apaisement, comme autant d'échappées belles, c'est cette évocation donc qui m'a poussée à reprendre un blog.

Aujourd'hui nous sommes le 8 mars 2024, journée de la Femme et c'est cette journée riche en symboles et plus qu'on ne le pense qui ouvrira le bal de l'écriture. C'est la Journée de la Femme et plus particulièrement cette année, la journée où a été scellé, au cours d'une cérémonie solennelle et attendue,  le droit à l'avortement dans la Constitution Française. Journée qui fait surgir dans la mémoire et le souvenir, des féministes de la première heure, celles dont je suis, les visages et la pensée, la présence d'une Simone de Beauvoir, d'une Simone Veil, d'une autre Simone Weil, d'une Gisèle Halimi, d'une Elisabeth Badinter qui ont marqué et fait avancer le féminisme bien autrement et au-delà de quelques "excitées" plus récentes qui desservent plutôt la cause...Mais c'est un autre débat! A consigner  dans les annales aussi: une interprétation très personnelle et libre de la Marseillaise par Catherine Ringer  (ex Rita Mitsuko):

"Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons, cette loi pure dans la Constitution".

Le jeune Rastignac-Macron avait un sourire approbateur devant cette liberté prise par la chanteuse qui a bousculé  un texte sacré, mais lorsqu'il l'a invitée à le rejoindre une fois la chanson terminée , d'un geste de la main elle a décliné pour retrouver les gens de l'assistance. Emouvante cérémonie pour un sujet de lutte particulièrement clivant encore. 

Pour marquer cette journée, sur ma table, une rose pêche qui vient s'ajouter aux deux adorables bouquets de lys de la Saint-Joseph offerts lors de la fête des Mamies et pour sceller plus fort encore cette journée mémorable, un modeste investissement floral dans un Saxifrage , à l'étymologie prometteuse.

 

La petite déco dans mon couloir calle Newton.......

La petite déco dans mon couloir calle Newton.......

6 février 2010

Toujours au fil des souvenirs.......

Le temps passe ….il neige et ça commence à durer ……Et même si ce blanc manteau est la marque de la vie nécessaire des saisons non moins nécessaires, il m’est passé par la tête l’image d’une prof marchant dans la Rue Homero de Mexico ( le pays qui justement n’a pas de saisons) quasiment en sandales et légèrement vêtue à cette époque ……Et la question inévitable : pourquoi n’ai-je pas profité d’une certaine douceur du temps à arpenter la longue allée de palmiers qui me conduisait vers ce cher lycée ?? A bien y réfléchir, avec la distance du souvenir, j’en arrive à me dire que, décidément, il manquait tout de même la bouffée d’air nécessaire pour que le cœur exulte ( pollution mise à part, cet endroit de Mexico qui longeait les quartiers d’ambassades était une image de carte postale ) Et pourtant, dans cette allée cabossée par les fréquentes mais à peine perceptibles secousses sismiques, il suffisait de lever la tête vers un ciel qui savait être bleu ( mauvaises langues que celles qui disent qu’à Mexico on ne voit jamais le ciel ! ) pour toucher du doigt et de la tête l’infiniment grand et l’infiniment petit, le point de jonction plus précisément : le corps disgracieux plus à l’aise au pays de l’anonymat, la sensation fugitive mais réelle d’avoir quand même de la chance et la possibilité de ne penser qu’à l’alternative quasi métaphysique de la destination du prochain week-end : Acapulco ou Cancun ??

Mais voilà justement le lieu de rencontre de l’indécence qui vous renvoie à la honte d’être là, destinée au meilleur à condition d’ignorer ( voire cautionner) le pire. Et je retrouve présente et sensible comme si j’y étais cette vague de malaise d’être en hiatus avec un univers qu’on ne peut s’empêcher de ressentir comme hostile parce qu’on y est condamné à un rôle de composition ( de compromission) ou à l’exclusion.

L’anecdote du jour.

J’ai relu récemment, par hasard, un ancien mail d’un ex-collègue se présentant comme ex-trotskiste proche des banlieues, mais à l’usage bonne graine de colonialiste et très complexé du bocal, friand de fréquentations mondaines et grand donneur de leçons devant l’éternel. Ce courriel élucubrait sur  ceux qui se sentaient malheureux en pays étranger ( et me visait sans s’adresser directement à moi ) et après quelques circonvolutions et précautions oratoires en concluait que ceux qui éprouvaient le moindre malaise en terre étrangère étaient frappés de xénophobie ! Quelle drôle d’idée ! J’aurais plutôt parlé d’une certaine exigence à ne pas vouloir être du mauvais côté …….Pourtant les premières discussions à l’arrivée , celles par lesquelles on veut séduire à tout prix surtout quand on à un auditoire neuf et ignorant des réalités du pays, m’avaient plutôt épatée : il représentait la réussite d’un mariage judeo-musulman, un pari sur la vie, sur la bêtise, et puis au delà de ce discours idéaliste la découverte d’avis tranchés, plutôt péremptoires et sur tout, sur les femmes en particulier . Bien sûr personne n’est parfait, mais là il s’agissait de duplicité, de dualité et celle-ci n’avait rien de baudelairien. Toujours est-il que la question reste posée : est-ce qu’à l’âge des concessions, des compromissions ( j’étudie en ce moment Antigone d’Anouilh avec mes élèves : je peux en rajouter une couche !) des ramollissements en tous genres, on peut se dire d’un cœur tranquille que les quelques pesos que l’on concède à une Muchacha ou le pourboire , même généreux que l’on donne à un taxi contribuent à la survie de l’espèce mexicaine ??? Le « sans nous, ils crèveraient de faim » qui autorise toutes les formes d’exploitation et par là, contribue à pérenniser la pire des injustices sociales, est-il effectivement un moindre mal ?? Lorsque dans la même veine, on entend que si l’on supprimait « l’exploitation » des décharges au Costa Rica, on condamnerait à mort des milliers de pauvres diables qui en vivent, est-ce utopique, irréaliste de se dire qu’en refusant, boycottant ces modes de fonctionnement on peut imaginer un peu plus de décence et de respect des droits de l’homme ???

Je me suis un peu égarée dans mes éternels questionnements sans fin. Si je trouvais une âme qui m’éclaire de manière convaincante …..Je ne me relis pas .

14 janvier 2010

Si l'on m'avait dit........

Si l'on m'avait dit qu'il me reviendrait un jour l'envie de récrire mon Mexique ! Et pourtant !

Ce blog nouveau pour ne rien mélanger, pour ne rien renier mais pour ne rien oublier non plus !

La fracture soignée, le blessures refermées, les rancoeurs envolées mais l'expérience ancrée, je repars à la quête de ce Mexique que j'ai cherché à effacer mais qui laisse au coeur, par delà la connerie humaine comme un poncho musical, quand les bleus de l'âme ont laissé place au bleu mayaIMG_9320

Une plante de ma rue Calle Newton: tout un symbole qui veut vivre à tout prix !

IMG_9319 Premières couleurs: bougainvilliers parasites d San Angel et Coyoacan....

Pb de clavier ( aïe!!!)

Mexico: la réconciliation .....
  • Au détour d'un album, à revoir des photos, on peut se laisser surprendre par une nostalgie aux arômes de quelques gouttes de regret.....Au delà d'une expérience désastreuse de l'expatriation au Mexique, le temps aidant, restent dans la mémoire, des couleur
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